mardi 6 octobre 2015

La femme Lion

Comment la reconnaître ?
A sa beauté. Comme l'homme du signe, son allure altière, prestance, son port de tête royal et sa démarche de gazelle attirent le regard, ainsi et surtout que sa chevelure incendiaire. On retrouve ici deux types de lion : l'apollinienne aux traits régulier, à la beauté classique, aux jambes déliées et au magnétisme irrésistible. L'herculéenne, plus petite et plus musclée, très sportive, aussi « bien dans sa peau » que sa soeur mais plus «physique »qu'elle. Le visage dans un triangle court , des yeux très écartés, le départ étant plat et large. La femme Lion a le ventre plat et le rein cambré,une ossature assez fine. Parfois des taches de rousseur ajoute à son charme, à moins que sa carnation cuivrée ou sa peau de pêche mûre ne constitue un atout de plus dans sa panoplie de séductrice.


Comment se porte-t-elle ?
De la vitalité, de la résistance renforcées par un réel courage ; elle semble plus forte encore que le «mâle» plus authentiquement endurante. Elle doit surveiller ses yeux... et si sa coquetterie lui interdit de porter des lunettes, elle pourra recourir aux verres de contact. La circulation sanguine constitue un point faible ainsi que les troubles cardiaques plus fonctionnels qu'organiques. Elle doit apprendre à connaître les limites de sa résistance. Sinon elle éprouvera des malaises étranges, difficiles à diagnostiquer, mélange de fatigue, de vertiges, d'hypo-ou-d'hypertension, d'anémie. Comme le Lion elle supporte très mal la maladie ou l'inactivité. Les Lionnes aiment les nourritures raffinées, bien présentées mais elles mangent peu et il est rare qu'elles aient des problèmes de ligne. Leur plus grand problème -et on le trouve aussi chez le Lion - c'est l'acceptation du vieillissement. Elles se révoltent vraiment contre cette malédiction. Cela peut les pousser à brûler la chandelle par les deux bouts afin de rencontrer la mort plutôt que la décrépitude : ou à se maintenir jeune, le plus longtemps possible, par tous les moyens.


Comment réagit-elle ?
La femme du Lion est brillante, passionnée, artiste jusqu'au bout des ongles ou idéaliste à l'extrême. Elle s'enflamme, s'indigne, s'enthousiasme, défend ses amis et ses idées, parfois avec agressivité, « toutes griffes dehors », pour peu qu'on s'attaque à ceux qu'elle aime. Nul ne saurait nier son courage et les prouesses dont elle est capable lorsque le destin l'y contraint et que l'ambition la pousse. Loyale, droite, fière, on peut compter sur elle. Elle n'a pas le coté « bonne femme » que tant d'hommes reprochent au sexe dit faible. Elle aborde volontiers les « grands sujets » et sa pensée ne manque pas de force. En contrepartie on sera agacé par son besoin de s'entourer d'admirateur inconditionnels. Elle manque aussi de patience et se met facilement en colère. Elle refuse la médiocrité. Elle tentera tout et avec un sûr courage, pour améliorer sa condition et «faire quelque chose de sa vie ». 

Pour quoi est-elle faite ?

A peu près pour les mêmes métiers que l'homme du signe. Même pour la politique où elle se crée une réputation d'intégrité et de loyauté ; sa naïveté la protège. Ne prêtant jamais aux autres des sentiments qu'elle est incapable d'éprouver, elle se laisse cependant parfois surprendre par la méchanceté, la jalousie ou l'envie qu'elle suscite. Elle est à l'aise dans les métiers artistiques, de l'enseignement de la créativité à la création elle-même. Elle peut aussi bien peindre qu'écrire, jouer que chanter, réaliser des films que sculpter. Mais la pensée scientifique ne lui demeure pas étrangère et elle réussit souvent dans les métiers de recherche, la médecine ou la psychologie par exemple. Ce qu'elle aime, c'est une forme de pouvoir, des responsabilités et par-dessus tout, l'action. La femme Lion aime à apprendre ; intelligente, douée de mémoire, curieuse de tout, consciencieuse et perfectionniste, elle saura partout se faire respecter. Elle conserve longtemps un côté éternelle étudiante et pourra cumuler les diplômes avant de trouver sa voie. C'est là l'un des problèmes cruciaux du Lion : devant un excès de dons, il est parfois difficile de choisir. Une fois « mobilisés » par une direction précise, rien n'arrêtera plus Lions et Lionnes. Ils ont besoin d'encouragements, de compliments, parfois de flatterie. La Lionne relève les défis du destin dès qu'elle a acquis une confiance en elle suffisante. 

 Comment aime-t-elle ? 
Si elle a la chance de rencontrer jeune, un homme digne de son admiration et de son extrême dévouement et qui saura l'aimer en retour, elle deviendra une épouse admirable, élevant parfaitement ses enfants dont elle éveillera les dons, l'intelligence et le coeur. Elle demande beaucoup mais donne tout autant. Si elle a moins de chance et si elle éprouve tôt des déceptions, elle pourra se tourner vers les amours saphiques, jouant alors le rôle de l'homme, se montrant protectrice et généreuse mais conservant son indépendance à laquelle elle s'attache un peu plus chaque jour. Parfois, elle s'adapte à un mari qui ne lui convient pas, cherchant dans sa propre carrière les satisfactions qu'il lui refuse. Elle servira toujours la carrière de celui qu'elle aime, attendant qu'il rejaillisse sur elle un peu de succès auquel elle a certes contribué. Lorsqu'elle est trop centrée sur elle-même, on a affaire à la « collectionneuse », à la dévoreuse d'amants qu'elle exploitera plus ou moins pour servir sa propre gloire. Parfois, dans une grande crise de conscience, elle tiendra des discours enflammés, pleins de Dieu et de religion et parlera d'entrer au couvent. Cela fait partie de son théâtre. 






du 22 juillet au 22 août


Vous êtes du signe du Lion si le Soleil au moment de votre naissance se trouvait dans le signe du Lion. C'est le cas si vous êtes né +/- entre le 22 juillet et le 22 août. Ce qui ne veut pas dire que vous allez avoir toutes les caractéristiques du signe du Lion. Une étude complète du thème est nécessaire.

Le Zodiaque a 360° alors que l'année comporte soit 365 jours pour une année normale et 366 jours pour une année bissextile et qu'en plus la vitesse de déplacement du Soleil est irrégulière, le Soleil n'entre pas toujours dans les Signes exactement aux mêmes dates. Il peut y avoir un décalage d'un jour.
Le signe du Lion nous montre de quelle façon vont agir les énergies représentées par les différentes planètes et luminaires qui sont dans ce signe.






Révélation

Tout au fond de nous,
se trouve un silence
Une silence
que Personne ne pourra combler,

fait de paix intérieure,
née dans notre enfance,
Paix,
 que l'on n'a jamais perdue.

C'est dans ce silence,
que la vie nous permet d'y trouver
 tous les éblouissements nécessaires....

Imagination,
Création,
Élévation.


Heureux

Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents.


lundi 5 octobre 2015

Aimer Paris




Artiste, désormais tu veux peindre la Vie
Moderne, frémissante, avide, inassouvie,
Belle de douleur calme et de sévérité;
Car ton esprit sincère a soif de vérité.
Vois, comme une forêt d’arbres, la ville immense
Murmure sous l’orage et le vent en démence;
Ses entassements noirs de toits et de maisons
Ont le charme effrayant des larges frondaisons.
Aime ses bruits, ses voix, ses rires, son tumulte,
Ses monuments qu’en vain le Temps railleur insulte,
Ses marchés, ses jardins; aime ses pauvres cieux
Toujours mornes, d’un gris terne et délicieux.
Surtout, n’imite pas Hamlet; sans épigramme
Et d’un cœur chaleureux, aime l’Homme et la Femme.
La Femme surtout! Suis de l’œil ces bataillons
De gamines qui vont, blanches sous les haillons,
Et qui, montrant leurs dents, croquent de jaunes pommes
De terre frites, sous l’œil allumé des hommes!
Peins la svelte maigreur aux méplats séduisants
Et la gracilité des filles de seize ans;
Va, ne dédaigne rien, ni la bourgeoise obèse
Ni la duchesse au front d’or que le zéphyr baise,
Ni la pierreuse, proie offerte au noir filou,
Qui peigne ses cheveux lourds avec un vieux clou,
Ni la bonne admirant, parmi la transparence
Des bassins, le reflet d’un pantalon garance,
Ni la vieille qui, pour implorer un secours,
Se coiffe d’un madras et chante dans les cours,
Ni ces filles de joie aux tragiques allures
Offrant au vent furtif leurs roses chevelures,
Et poursuivant, les soirs, leur patient calcul
Devant les Nouveautés et le café Méhul,
Catins dont les satins, sans jamais faire halte,
Comme des serpents noirs se traînent sur l’asphalte!
Regarde l’Homme aussi! Peins tous les noirs troupeaux
Des hommes, sénateurs on bien marchands de peaux
De lapins; droit, bossu, formidable ou bancroche,
Vois l’Homme, vois-le bien, de d’Arthez à Gavroche!
L’homme actuel, sublime à la fois et mesquin,
Est vêtu d’un complet, comme un Américain;
Mais tel qu’il est, ce pitre, épris de Navarette,
Qui dans ses doigts pâlis roule une cigarette,
Lit dans les astres noirs d’un œil terrible et sûr,
Voleur divin, saisit Isis en plein azur,
Pose un baiser brutal sur ses yeux pleins d’étoiles,
D’un ongle furieux déchire tous ses voiles,
Comme un fer rouge met la lèvre sur son col
Et la contemple, et pâle encor de son viol,
A ses pieds gémissant une plainte ingénue
Regarde la Nature échevelée et nue.
Oui, l’Homme, vois-le bien, tire parti de tout!
Il est beau, l’orateur farouche, qui debout,
Du Progrès fugitif embrassant la chimère,
Parle et courbe les fronts sous sa parole amère;
Mais le vieux chiffonnier, qui sous le ciel changeant
Montre son crochet noir et sa barbe d’argent,
Près de la verte Seine a des beautés de Fleuve.
Et c’est un beau modèle, avec sa blouse neuve,
Que l’Alphonse blêmi, fashionable et vainqueur,
Dont la cravate rose et les accroche-coeur
Font fanatisme, et qui, doux jeune homme de joie,
Tortille crânement sa casquette de soie.
Oh! ne dédaigne rien dans ta ville! Chéris
Les parcs éblouissants, ces jardins de Paris
Où pour nous réjouir, en leurs apothéoses
Brillent les cœurs sanglants et fulgurants des roses;
Mais, artiste, aime aussi les pauvres talus des
Fortifications, où sous le triste dais
Du ciel gris, l’herbe jaune et sèche qui se pèle
Semble un front dévoré par un érésipèle;
Car c’est là que, toujours las de voir empirer
Son destin, l’ouvrier captif vient respirer
Et que la jeune fille heureuse, en mince robe,
Laissant errer son clair sourire, où se dérobe
Quelque rêve secret de ménage et d’amour,
Avec ses yeux brûlants vient boire un peu de jour!



Théodore de Banville



Dans le parc …


Dans le parc aux lointains voilés de brume, sous
Les grands arbres d’où tombe avec un bruit très doux
L’adieu des feuilles d’or parmi la solitude,
Sous le ciel pâlissant comme de lassitude,
Nous irons, si tu veux, jusqu’au soir, à pas lents,
Bercer l’été qui meurt dans nos cœurs indolents.
Nous marcherons parmi les muettes allées ;
Et cet amer parfum qu’ont les herbes foulées,
Et ce silence, et ce grand charme langoureux
Que verse en nous l’automne exquis et douloureux
Et qui sort des jardins, des bois, des eaux, des arbres
Et des parterres nus où grelottent les marbres,
Baignera doucement notre âme tout un jour,
Comme un mouchoir ancien qui sent encore l’amour.